Depuis une semaine, une affaire de s3xtape secoue la toile africaine. Des centaines de vidéos p0rnographiques d’un homme appelé Baltasar, un haut fonctionnaire équato-guinéen, font du bad buzz. Déjà en détention préventive pour une affaire de détournement de fonds publics, cet individu est maintenant accusé d’avoir conservé des vidéos à caractère s3xuel sans le consentement de ses partenaires.
La Guinée équatoriale est sous le choc, mais les internautes africains sont amusés. Depuis près d’une semaine, une affaire de s3xtape impliquant un haut fonctionnaire équato-guinéen secoue toute l’Afrique. En effet, plus de 400 vidéos des ébats s3xuels de Baltasar Ebang Engonga, désormais ex-directeur de l’Agence nationale d’investigation financière (Anif), ont fuité sur les réseaux sociaux, particulièrement via Telegram.
Ces enregistrements montrent Baltasar, allais « Bello », en pleines relations s3xuelles dans son bureau au ministère des Finances. La plupart des femmes vues dans ces séquences chaudes sont les épouses et filles de hauts responsables du régime. Réagissant au scandale né de ces publications, le président de la Guinée équatoriale, Teodoro Obiang Nguema, a ordonné mercredi par décret la révocation de Baltasar Ebang Engonga de sa fonction.
Le vice-président Teodoro Nguema Obiang Mangue, fils du dictateur équato-guinéen, en a remis une couche. Il a annoncé sur X (ex Twitter) que le gouvernement suspendrait immédiatement tous les fonctionnaires ayant eu des relations intimes dans des bureaux ministériels. Il a expliqué que ces actes constituent une « violation flagrante du code de conduite et de la loi sur l’éthique publique ». Aussi, ces comportements compromettraient la dignité des familles et causeraient des dommages à la réputation publique.
Le sieur Baltasar était déjà en détention préventive pour une affaire de détournement de fonds publics. Maintenant il est aussi accusé d’avoir conservé des vidéos p0rnographiques sans le consentement des femmes impliquées. Une de ses victimes a témoigné mardi sur la télévision d’Etat TVGE, le visage flouté. Cette partenaire dit avoir « donné son accord » pour que ses ébats soient filmés, mais pensait que les images devaient être « immédiatement effacées » après visualisation…Elle se sent « humiliée » dans sa « réputation » et son « honneur ».
Si les partenaires de Baltasar souffrent de la divulgation des vidéos, les internautes, eux, s’en amusent. Auprès d’eux, Ebang Engonga passe pour un homme très puissant et respectable. Le syndicat (association de masculinistes) lui accorde même le Ballon d’Or. On propose aussi un médicament pour la puissance s3xuelle baptisé « Balthazariem ». La diffusion virale des images intimes a surtout suscité un flot de commentaires, memes et parodies sur les réseaux sociaux. Le nom « Baltasar » et le mot-dièse #BaltasarEbangEngonga figurent aujourd’hui en tête des tendances.
En Guinée équatoriale, les autorités ont dû limiter le flux internet pour stopper les téléchargements de vidéos de Baltasar. Ce contrôle des réseaux sociaux nourrit toutefois la méfiance de la population, qui redoute une manipulation par le régime également taché dans cette affaire. En effet, « Bello » est le fils de Baltasar Engonga Edjo’o, le président de la Commission de la Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale (Cémac) et proche du président de la République. Cette histoire pourrait donc devenir un scandale d’Etat.
Et cela d’autant que Baltasar a usé de son statut pour laisser s’exprimer sa délinquance s3xuelle. Il a d’ailleurs utilisé les ressources de l’Etat, comme les équipements de surveillance de son bureau, pour enregistrer ses relations intimes. Pour Juan Carlos Ondo Angue, ancien président de la Cour suprême de Guinée équatoriale devenu opposant en exil en Europe, cette affaire « révèle la déliquescence du régime de Malabo », devenu le nid des vices.
Juan Carlos Ondo Angue accuse même le pouvoir d’avoir publié les vidéos pour décrédibiliser et rabaisser un certain nombre d’autorités du pays, dont les femmes sont impliquées. Cela permettrait de mieux conforter Teodoro Nguema Obiang Mangue dans son statut d’héritier du trône. Qu’à cela ne tienne, le procureur général de la République, Anatolio Nzang Nguema, a annoncé une enquête sanitaire pour déterminer si Baltasar Ebang Engonga a sciemment transmis des MST à ses partenaires. Si c’est avéré, il pourrait être poursuivi également pour atteinte à la santé publique.
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