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S3xe, pouvoir et argent : Le scandale Baltasar et les luttes internes du régime équato-guinéen

Le scandale Baltasar

S3xe, pouvoir et scandale en Guinée Équatoriale : Baltasar Ebang Engonga, haut fonctionnaire et figure clé du régime, se retrouve au cœur d’un ouragan médiatique sans précédent. La diffusion de centaines de vidéos compromettantes bouleverse l’élite politique de son pays, révélant des pratiques intimes dans les bureaux ministériels et suscitant une enquête pour atteinte à la santé publique. Derrière cette affaire sulfureuse, se profile une lutte de pouvoir féroce, où chaque scandale devient une arme dans la bataille pour la succession présidentielle.

La Guinée Équatoriale voisine est en proie à une tempête politique sans précédent, déclenchée par la diffusion massive de plus de 400 vidéos érotiques mettant en scène Baltasar Ebang Engonga, dit «Bello». Directeur de l’administration fiscale et membre influent de la famille présidentielle, Bello est au cœur d’un scandale qui mêle s3xe, pouvoir et argent. En prolifération sur les réseaux sociaux, ces vidéos, tournées dans divers lieux, y compris des bureaux ministériels ornés du drapeau national, exposent des relations s3xuelles avec des femmes mariées et des figures de l’élite politique.

À la croisée de l’éthique et de la santé publique, un scandale aux ramifications multiples

Baltasar Ebang Engonga n’est pas un simple rouage administratif. Fils de Baltasar Engonga Edjo’o, président de la commission de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) et neveu du président Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, il est un pilier du régime. En charge des finances publiques, il jouit d’un pouvoir immense, à la fois économique et politique.

Au-delà de l’indignation morale suscitée par ces vidéos, les autorités Guinéennes ont lancé une enquête approfondie. Le procureur général de la République examine actuellement si Bello est porteur d’une maladie s3xuellement transmissible. Si cette hypothèse se confirme, des poursuites pour atteinte à la santé publique pourraient être engagées. Une telle issue ajouterait une dimension sanitaire au scandale déjà retentissant.

Teodoro Nguema Obiang Mangue, vice-président et successeur présumé de son père au pouvoir, a réagi avec une fermeté inédite. Il a annoncé des sanctions immédiates contre tous les fonctionnaires impliqués, dénonçant une violation flagrante du code de conduite et de l’éthique publique. Une posture rigoureuse visant certainement à montrer un visage moralement irréprochable du pouvoir, à un moment où la crédibilité du régime est en jeu.

Lutte de pouvoir en coulisses

Loin d’être une simple dérive individuelle, l’ouragan Bello révèle les tensions profondes qui minent la dynastie Obiang. La fuite de ces vidéos interroge en effet. Pourquoi les services de renseignement, connus pour leur contrôle rigoureux dans un pays où l’opacité est la norme, ont-ils fait circuler ces images, au demeurant des saisies d’enquête devant être placées sous scellés ? Certains analystes y voient une manœuvre délibérée orchestrée par Teodorín ou ses alliés pour affaiblir les factions adverses au sein du régime. En exploitant le scandale, Teodorín pourrait non seulement affaiblir Baltasar Engonga et son père, Baltasar Engonga Edjo’o, mais aussi envoyer un signal clair à toute opposition interne : la lutte pour la succession est en marche, et aucun obstacle ne sera toléré.

Les semaines et les années qui arrivent s’annoncent donc mouvementées et pleines d’intrigues en Guinée Équatoriale. Si la prochaine élection présidentielle y est prévue pour 2029, Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, président de la Guinée Équatorialee depuis 1979, a aujourd’hui 82 ans. Connu pour mener une hygiène de vie stricte, ses apparitions publiques moins fréquentes et des informations non confirmées ne suggèrent pas moins une santé potentiellement fragile. En 2017 notamment, il avait été rapporté qu’il effectuait régulièrement des check-ups médicaux à la clinique Mayo aux États-Unis, indiquant ainsi une surveillance médicale attentive.

Chaud devant !

Source : gabonreview